Co-op

Club Culture

Co-op est une soirée née à Londres au tournant du millénaire (Oct 2000), fondée par un ensemble de DJs et producteurs anglais, IG culture, Bugz in The Attic, Mark Force, Dego, Phil Asher (RIP), Daz I Cue ... elle se déroulait deux fois par mois les dimanches soirs pendant 7 années, principalement à Plastic People, petit club Est londonien au sound system irréprochable. Mais bien plus qu'un club, cette collaboration fut un épicentre foisonnant de créativité musicale, réunissant musiciens, chanteurs, labels, studios et boîte de distribution pendant plus d'une décennie dans le quartier ouest londonien de Notting Hill. Derrière tout cela est un son précurseur, le "Broken Beat", terme souvent qualifié d'un peu limitant par les créateurs du genre, et issu du crate digging Hip Hop et Rare Groove des années 80s, le mouvement Jazz Dance et Acid Jazz et ses danseurs phénoménaux et, bien sûr la Jungle, forme musicale aux breaks accélérés et remanié, née en Grande Bretagne mais à résonance 100% Jamaicaïne. A partir de la fin des années 90, des centaines de disques voient le jour, et iront irradier les dancefloors du monde entier pendant plus d'une décennie. Très souvent ils sont produits dans les studios des Bugz ou de IG culture et distribués par Goya Music, dont les locaux sont tous situés à Kensal Rise, Notting Hill. La soirée quant à elle attire de nombreux danseurs, peu intéressés par la compétition mais plutôt animés par l'esprit familial, centrée autour du plaisir de se retrouver et de la découverte des nouveautés musicales, fraîchement sortis du studio et apportés en test par les artistes eux-mêmes le soir de l'événement ! Le mouvement s'essouffle quelque peu vers 2010 mais les DJs et producteurs restent encore actifs chacun de leur côté et notamment, Dego et Kaidi Tatham, et surtout l'héritage de cette scène se poursuit aujourd'hui au travers le travail de labels tels que Eglo, Rhythm Section, Boogie Café, Good Vibrations, Neroli ou encore Coop !

‍Documentaire "Broken Beat" sorti en 2008et réalisé par Arthur Borgnis et Nicolas de Kerneizon