Dancemania l'âge d'or du vinyl à New York

Club Culture

Dès la fin des années 70 et dans les années 80, New York est l’une des villes incontestées de la culture de la musique dance, du clubbing et de l'art du DJing. Avec le succès du Paradise Garage et de Larry Levan, les clubs Danceteria, The Saint, Studio 54, Zanzibar, 12 West et Funhouse affichent complet chaque week-end, les DJ ont alors besoin des disques les plus récents ! La culture du vinyle pour les clubs explose, notamment les formats 12 pouces et les copies promotionnelles. Des magasins deviennent culte, comme Dance Tracks ou encore Vinylmania, ce dernier est créé par Charlie Grappone au cœur de Greenwich Village, à Manhattan. Dans les années 90, et jusqu'à sa fermeture en 2007, le disquaire s'adresse aux DJs qui animent la légendaire vie nocturne New Yorkaise, et certains viennent tous les jours. Grappone comprend la valeur des versions promo et décide de les vendre “je les ai suspendues à un fil dans le magasin, Candi Staton "Victim", 25 dollars. Linda Clifford, "Runaway Love", Tony Humphries me l'a acheté 50 dollars”. Après la publication dans Billboard d’un article sur ces formats chiné comme objets rares, de nouveaux clients arrivent du Connecticut, de Pennsylvanie, et même d’Europe “il y avait tout le monde : noir, blanc, hétéro, gay, transgenre, c'était incroyable, c'était l'ambiance de Vinylmania et cela a duré 29 ans !”. La boutique compte parmi ses clients fidèles Larry Levan dont la fanbase achète tout ce qu’il joue au Paradise Garage, générant des chiffres de ventes astronomiques dans la boutique - « Heartbeat » par Taana Gardner, 5000 copies!

Pour Joseph Longo - aka Pal Joey qui est déjà venu jouer à la Mona à 4 reprises - "That was a school for me," he says, "and as a DJ, just hearing a lot of music and seeing the way people react to those types of records, that was a wonderful time. I was a great salesman too," he adds. "I would ask my clients, 'How much do you want to spend today?' And they were like, 'If it's good probably…' and I would cut 'em short and say, 'OK, you need this, this, this and this.' It got to the point where they would just come in and say, 'Joey, what do I need?' and they wouldn't even have to listen to the records … One of the regulars in Vinylmania was Larry Levan, who would often come shopping in his pyjamas to stock up on records. At this pivotal time for house music, Longo says he had ties to all the best nightclubs, due to his reputation for serving the wax-loving people of New York. "I would go to the Paradise Garage, but not religiously," says Longo. "After work there were a lot of little loft parties going on where the music used to be pumping! Just a dark room, sweaty, the DJ would set up his stuff and word of mouth people would just go there and be free." (Source RA)