Diana Ross fait découvir le Waacking en 1979

Danse

En 1979, alors au sommet de sa période Disco, Diana Ross offre un concert mythique au Caesar’s Palace, captivant une foule ébahie non seulement par sa voix, mais aussi par la performance scénique spontanée et éclatante de ses danseurs. Pour ce spectacle elle sollicite une troupe de danseurs de punking / waacking qui insufflent une vivacité, une présence et une énergie spontanée issues des clubs et discothèques de l’époque et loin des performances excessivement chorégraphiées des concerts des années 80 et 90. La danse émerge dans les clubs gay de Los Angeles durant la période Disco des années 70, inspirée par l’attitude des actrices de l’âge d’or de Hollywood telles que Greta Garbo ou Marlene Dietrich. Les danseurs s’expriment à travers leurs bras, leurs poses, leurs tours et leur footwork, déployant une énergie débordante et une attitude sensuelle et féminine. “Punk” étant une insulte à l’encontre des hommes homosexuels, les danseurs choisissent de reprendre le terme à leur compte et nomment cette danse le “punking”, appellation qui sera ultérieurement remplacée par le “Whacking ou Waacking” en référence aux mouvements de bras évoquant une gifle. La crise du SIDA fait des ravages et de nombreux danseurs iconiques de l’époque disparaissent, emportant avec eux leur art. Durant les années 2000 le Waacking refait surface grâce à des danseurs tels que Brian “Footwork” Green soucieux de préserver l’héritage des anciens. Petit à petit, la danse commence à se diffuser dans le monde entier. Réalisé en 1976, “Love Hangover” est la réponse de Diana Ross au Disco. On vous laisse apprécier ici la superbe performance des danseurs de Punking / Waacking … la réponse dansée de la communauté gay noire et latino au Disco.

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